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Synchronicité de l’évidence 2024

La course a commencé et pourtant rien n’a bougé. Pas une ombre, pas un souffle. Un rythme effréné puis une marche et enfin quelques sonneries. Reprise des basses, bruits sourds et percussions.
Savoir écouter les silences, profiter de ces instants, profiter des moments.
Même à l’extérieur, il est possible de sortir, de s’en sortir. Il ne s’agit pas de fuir, ni d’attendre, mais d’atteindre. Tout est possible, pas uniquement le brouhaha vulgaire qui sature nos ondes afin de nous faire avaler tout et n’importe quoi. Tout est possible, même le pire. Alors, debout, ensembles, battons les campagnes et les pavés afin de rendre aux possibles leurs dignités.
La course a commencé et pourtant, rien n’a bougé.
Parfois, j’aimerais fuir. Fuir au-delà des limites et de la raison, mais il n’existe plus d’échappatoire, les espaces ont disparu. Pas besoin d’être acculé pour agir, non point réagir ou se révolter, mais vraiment agir, produire. Ne plus être en réaction face à un ensemble de non-sens qui n’apportent que bruits et fureurs, mais construire un monde radical et ouvert, intellectuel et profondément émotionnel.
Ce monde où les êtres agissent et interagissent parce que cela fait sens, parce que l’Autre fait sens. Ce monde où il est possible d’imaginer que 6 est 9.
Toi le pantin, tu ne peux pas t’habiller comme moi, tu ne peux pas penser comme moi. Alors, bouges de là, retourne avec les ombres et laisse-nous respirer, nous traçons un avenir loin de tes postures réactionnaires et peureuses. Fuis devant l’intelligence, le savoir et l’envie. Aucune fleur ne va flétrir, tu vas sombrer et laisser place à la lumière.
La course a commencé et tout a bougé. Les lignes disparaissent, les possibles se multiplient, le mouvement nous permet de partager et de donner.
Je vais me pencher dehors pour voir le soleil se lever et sourire.
Je vais ouvrir grand les portes et les fenêtres pour que la lumière inonde notre monde, que ce miracle, ce doux rêve soit aussi réel qu’il est.
6 est devenu 9 et nous sommes toujours là. Je souris.

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