Mais pourquoi « faire » de l’accessibilité… poser comme cela la situation est quelque peu discutable. C’est un peu comme ci j’écrivais « mais pourquoi faire des mots, mais pourquoi faire des phrases ». L’important n’est pas là, c’est de s’exprimer et surtout d’être compris par l’autre. Que tout émetteur trouve ses récepteurs. Aujourd’hui la situation des médias numérique ressemble encore à un concours de nombrils, au royaume égocentrismes. Situation où les émetteurs se soucient peu ou très insuffisamment des récepteurs. Il ne s’agit pas d’écrire qu’une majorité d’éditeurs de sites se fichent des utilisateurs, de leurs lecteurs, clients ou usagers mais qu’il sont persuadés que leur discours est bien reçu. La situation devient encore plus intéressant lorsque l’on recherche une des cause du mal : les intermédiaires qui n’apportent aucune solutions ou ne s’en soucient pas.
– Quoi, comment, je ne comprends pas! Tu veux dire que mon site n’est pas lisible, que l’on ne peut pas y arriver, il est planté ?
– Non pas du tout tout fonctionne à merveille, tout se charge bien, vu le budget royal d’achat de mots clefs sur les moteurs de recherche, il clignote forcément en tête de liste. Bravo.
– Alors, tout va bien !?
– …
– Quoi ?
– …
– Comment ? Pourrais tu articuler et parler plus fort ?!!
– Justement, il est là le problème, tout le monde n’arrive pas à le voir, à l’entendre, à le comprendre … Dans des conditions optimales, cela passe même s’il faut faire un effort pour lire certains titre, mais avec quelques efforts et de la patience, ça va.
– ok, mais ça ce sont les choix et les conseils de notre agence, des pros de la communication par l’image.
– bien. Tu as essayé sur ton iPod ?
Décrire les différents cas de figure : le forcé, le technique obsédé, le naïf, le militant et puis l’autre, sans doute le plus calme, Je le nommerai ici, le normal.
Le normal celui qui produit des interfaces, des réalisations accessibles car respectueuses des recommandations et des standards, celles qui permettent de s’inscrire dans la durée et la qualité. Cela contrairement à celui qui passe et perd son temps à détourner, l’obsédé de la labellisation l’important n’est pas l’accessibilité mais la labellisation alors s’il pouvait s’auto-labellé cela lui permettrait d’inventer des solutions, des vraies de celles qui rendent fier tout réalisateur HTML ou consultant, de celle qui ne serviront jamais qu’à lui même et à son ego.
La loi est un mal nécessaire, définir, encadrer et ainsi permettre est une nécessité de nos sociétés « démocratiques ». Pour partager,il faut définir. Mais la loi ne devrait pas être le moteur que cela soit pas l’incitation ou la peur du gendarme. C’est notre volonté à partager, à tous avoir les mêmes droits, c’est le respect de l’Autre. c’est le même combat que l’écologie, le développement durable. ce respect de l’Autre, ce nécessaire partage des services, des activités professionnelles ou non, de biens, de la connaissance devrait être enseigné dans toute les écoles. Il ne s’agit pas d’accepter l’Autre, il n’a pas à être accepter, personne ne devrait « être accepté » puisque tout un chacun à sa place.